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Comme-ci, Comme Cat
2 novembre 2010

A méditer.Par les temps qui courent et ont un


A méditer.


Par les  temps qui courent et ont un relent de déjà vu fort nauséabond, où tout est bon pour faire remonter une popularité en chute libre et faire la cour  à un certain électorat...

"Trop souvent, nous honorons les fanfaronnades et l’exercice de la force; trop souvent nous pardonnons à ceux qui veulent construire leur vie sur les rêves brisés des autres. ...
.... Car il y a une autre violence, plus lente mais aussi implacable, aussi meurtrière qu’un coup de feu ou qu’une bombe en pleine nuit. C’est la violence des institutions; indifférente, et inactive, et en lente décomposition. C’est le type de violence dont souffrent les pauvres, qui empoisonne les relations entre les hommes au motif de la couleur de leur peau. C’est la lente destruction d’un enfant par la faim, et les écoles sans livres, et les maisons sans chauffage en hiver. C’est briser le caractère d’un homme, en le privant de la possibilité d’être père, et homme parmi les hommes. Et de cela aussi, nous souffrons tous. ...
.... Si vous enseignez à un homme la haine et la peur de son frère, si vous lui enseignez qu’il est inférieur, à cause de sa couleur, de sa religion, ou des opinions politiques qu’il défend, si vous lui enseignez que ceux qui sont différents de vous menacent votre liberté, votre travail, ou votre famille, alors vous êtes contraints d’affronter les autres non comme des concitoyens, mais comme des ennemis, à les aborder sans coopération, avec l’esprit de conquête, pour les assujettir et les mater.
Finalement, nous apprenons à voir nos frères en étrangers, vivant dans la même ville que nous, mais pas dans notre communauté, résidant au même domicile, mais ne mangeant pas à la même table. Nous apprenons à ne partager qu’une même peur; qu’un même désir de s’écarter les uns des autres; qu’un même élan de violence dans nos désaccords. Il n’y a pas de réponse définitive à tout ça. ..."

Discours du sénateur Robert Kennedy au Club de la ville de Cleveland, le 5 avril 1968

Décédé à l'age de 42 ans, le 06 juin 1968 à Los Angeles -Californie

(source: Chroniques Crayne)

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Commentaires
P
tout un programme ... mais on est tellement impuissants face à ça, des fois je suis révoltée mais je me trouve les bras trop courts
O
Un très bel extrait, effectivement nous devrions méditer un peu ces paroles, enfin : surtout nos gouvernants !
Ö
Hélas, ce discours est toujours d'actualité ! Merci pour cette méditation... du jour, ou... d'une vie !
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